dimanche 4 septembre 2011




Je suis en terminale. Ça me semblait tellement loin mais maintenant, la liberté est accessible. Je n'ai qu'à bosser un an, oui me prendre la tête, mais après j'aurai accès à tout et ma limite sera l'infini. Je vais découvrir qui je suis, et en attendant, je suis bien décidé à garder contact avec mes amis, à manger avec des filles géniales, à fêter des 17 ans digne de ça avec un paquet de 100 chupa-chups. <3


We'll always be more than a band (8)

vendredi 2 septembre 2011




C'est ma dernière année, et le prochain qui me demande ce que je veux faire plus tard, je lui fous mon futur en pleine geule.

Je veux être célèbre en Amérique.
Je veux être Actrice.
Je veux avoir plein d'abonnés sur Twitter.
Je veux être sur les pages des couvertures de magazines.
Je veux avoir un copain.
Je veux réussir à partir en tant que jeune fille au pair l'année prochaine.
Je veux que ce soit mon anniversaire.
Je veux que mes ongles (re)deviennent longs.
Je veux écrire une histoire et qu'elle soit publiée.
Je veux avoir mon BAC.
Je veux apprendre à danser le Tango et le Rock.
Je veux faire un art Martial.
Je veux être douée en GYM.
Je veux la carte bancaire de quelqu'un qui me dise, pour une journée "fait ce que tu veux".
Je veux me sentir libre.
Je veux des mecs dans ma classe.
Je veux grandir et lire dans l'avenir pour savoir si je vais réussir ma vie. Et tous mes "je veux".



jeudi 23 juin 2011


Qu'est-il advenu de nous ? On s'éloigne, on s'éloigne doucement, sans s'en rendre compte. Peut être sans se manquer. Jusqu'au jour où on se dit "Oh ! Il faut que je le dise à..." quand tu te souviens qu'il n'y a personne. Ce n'est pas un reproche, c'est juste triste, triste. Je me souviens des heures où on a parlé, des choses que je t'ai confié, et maintenant, c'est juste de temps en temps, où on parle de la pluie et du beau temps, comme deux personnes qui viennent de se rencontrer. Comme si on ne savait plus que dire des banalités, qu'on avait perdu notre complicité. Comment en est-on arrivé là ? Étais-ce tous ce que nous méritions ? Est-ce de ma faute ? Où étais-ce seulement le temps qui passe ?
Dans tous les cas je regrette. Je regrette cette amitié qui s'effiloche et cette main scanné accroché dans ma chambre.

mercredi 8 juin 2011



Je ne me reconnais plus. J'ai peur du ridicule, des jugements, je ne m'amuse plus, je crie tout le temps. Enfin je crie pas, mais je suis sur les nerfs, et je me plains, j'me plains, j'me plains. Ça ne me ressemble pas, moi qui ne me plaint jamais. Quand on me demande "pourquoi ?" je n'arrive pas à argumenter pour ma défense, parce que y'a rien à argumenter, rien à défendre, et c'est pas moi qui pourrait l'expliquer.
Je ne suis plus contente de moi, je baisse dans mon estime. Je me suis remise en mode paparazzi, ça m'aide à conserver les souvenirs, ceux que je décide de quitter de mon plein gré.
C'est dur de prendre des décisions, de quitter en aimant, de partir d'un coup de tête réfléchi. Je pleurerai de mes actes mais je ne retournerai pas en arrière car je ne sais toujours pas quels choix m'ont fait venir dans ce virage incompréhensible de ma vie. 
Peut être, en fait que si je changeais mes actes, ça ne changerai rien. Je serai toujours dans ce virage incompréhensible. Avec d'autres doutes, c'est tout.

mardi 7 juin 2011



Sortir, sortir de ce monde, de ce moule conformiste dans lequel on entre sans même s'en apercevoir. Partir loin, avec Marion, le 10 Juillet, avec une mentalité si différente "Putain, s'ils me traitent encore une fois de pute comment je vais te les niquer !" Je serai une péripatéticienne et personne n'y retrouvera à redire parce que je pourrai être moi (pas péripatéticienne, hein...)

C'est quoi ce lycée, pourquoi n'en sort-on pas ? Je suis ici depuis le CP et j'ai du mal à respirer. Ces visages, pourquoi sont-ils tous les même ? Je connais les noms, les vies. Je les observe je me souviens. Et la ronde continue, depuis 11 ans, que dis-je ! Bientôt 12 ans. Je ne recherche pas l'aventure, je recherche la liberté ! Et de temps en temps oui, le renouveau. Avoir la chance de recommencer, sans jugement, ou plutôt sans préjugés.

vendredi 3 juin 2011

Y'a une scie qui me perfore le ventre.



Ça fait un putain de mal au bide chaque fois. J'ai un trou dans le ventre de la taille du Texas de regrets, et de putains d'envies et de rêves. Ça me dévore. J'essaye même de désespérer pour aller mieux rien y fait. Je vis avec cette boule au ventre, ces conversations qui se retournent dans ma tête encore et encore et toujours. J'imagine ce qu'il pourrait être, j'imagine surtout ce qui ne sera jamais. Il faut combler ce manque, je dois trouver quelque chose. Si je reste sans rien faire, ça me rongera petit à petit, morceaux par morceaux et je finirais en tellement petits bouts que je m'envolerai partout dans le monde,je voguerai dans le ciel, mes mains attachées ne pouvant qu'attendre la suite.

mardi 10 mai 2011

Casse toi les dents sur les betons. Ou non. De toute façon, viendra un moment ou tu ne te releveras plus.

"Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si, le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants."

J'ai un dégout de la vie MAGISTRAL. Je l'avais pas il y a trois jours. Ça m'a prit tout à coup, ça m'a pris la gorge comme lorsque ma gorge me serre quand je pleure. Ce dégout je le rejette, j'essaye de le jeter à la poubelle mais force est de constater qu'il reste. Je ne comprend pas comment autant de désillusions peuvent venir en un jour, deux jours, trois jours max. Tes rêves se transforment en désespoirs. Tu te noies dans tes rêves inavouables comme lorsque tu marches avec des chaussures trop grand mais que tu aimes : Ça te gène, ça t'empêche de marcher normalement mais c'est trop beau.
Je sais pu ce que j'écris. Je m'éloigne, je m'éloigne de tout le monde. Je me sens exclue, oh oui tellement. Je ne suis plus avec elles, je ne suis plus avec personne et je ne deviendrai jamais quelqu'un.

lundi 25 avril 2011

Une aventure mexicaine, sous le soleil de Mexico, ça dure à peine une semaine, mais quelle semaine, et quel crescendo ! (l) :/

 

"Everyone can tell you how it's all been said and done
That harder times will change your mind and make you wanna run
But you want it, And you need it, Like you need to breath the air
If they doubt you, Just believe it , That's enough to get you there."

Ça me manque, Ça me manque, Ça me manque, Ça me manque déjà, pourquoi autant ?

dimanche 17 avril 2011

Mexico, Mexi-iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiico (8)

 

Today will be different. It has to be. I will smile and it will be believable.
And I won't meant it once. And no one'll notice.
When someone asks "how are you ?" He doesn't really want an answer.
[TVD  arrangé]

dimanche 10 avril 2011

Je me dis que dès fois, les relations sont voués à l'échec. Tu gardes la tête hors de l'eau, tu fait les brasses, mais tu finis par couler. Il faut se faire à l'idée, la recette de la relation parfaite n'existe pas, il n'y a qu'une sorte de recette pour faire croire à tout le monde que t'es bien entourés. Je veux pas être pessimiste comme tout le monde le dis si bien, j'observe et met mes observations sur ce blog avec seulement trois commentaires à son actif. C'est pas grave si on me dit que j'ai tort. Je m'en fiche maintenant, moi j'ai compris les grandes lignes de la vies. On m'dira que l'amour existe mais ce n'est que de la compassion. C'est un sentiment gentillais mais jamais aussi puissant, que l'amour décrit dans les livres et les amitiés vu à la télé. Je ne sais pas qui de ces monde à été les premiers à inventer cette notion, cet espoir. On s'entiche de personnes, mais s'entiche t-on vraiment d'elles ? C'est un manque qu'on veut combler mais qui est voué à l'échec. 
Comme ce texte d'ailleurs, qui met une seul chose en évidence : pas mon esprit, pas mon talent, juste ma méfiance.

Putin mais si l'amour existe pourquoi je dis ça moi d'un coup ? Je viens d'écrire ce texte et déjà je le trouve pourri. Y'a que les ados pathétique de 14 ans qui écrivent ça comme ça, après une relation, après un smack ou un faux pas. Je comprend pas ce qui me prend des fois. C'est surement ces sentiments si contradictoires dans ma tête. J'ai l'impression que l'amour existe, mais que je n'y aurai jamais droit.

jeudi 31 mars 2011

"J'ai failli avoir un orgasme en disant "j'ai fini mon TPE""

 
Je me suis abandonné a ce qu’il a dit
Je pleurais, je souriais, je riais avec lui.
J’ai compris pendant ses textes, dans ses slams et ses poèmes
Que je devais arrêter d’y croire mais avec le sourire
De plus n’espérer de personne un « je t’aime »
Mais avant d’en pleurer essayer alors d’en rire.

Il va falloir que je tourne en dérision,
Tout ces doutes, tous ces moments d’hésitation
Car je sais au fond de moi maintenant
Que rien, non rien, ne s’en va avec le temps.
Et que pour survivre dans ce bas monde
Il faut savoir emmener des secrets dans sa tombe
Et rire aux larmes de ce qui te fait pleurer
Et de garder tes larmes, le soir pour ton oreiller.

Personne n’a besoin de savoir quand tu ne vas pas bien
Car dans ce moment là les gens ne te tienne jamais la main
Et quand on te de demande « comme tu vas ? »
Je t’affirme qu’UNE personne ça intéresse : y’a pas,
C’est devenu une simple formule de politesse,
Comme un bonjour, comme un au revoir, comme une détresse.

vendredi 25 mars 2011

Je t'aime pas. Toi et moi c'est physique : un point par jour dans la gueule que ça suffirait pas.


Comment ça se fait, que y'a des personnes, on les aime pas du tout hein ? Comment ça se fait ? On peut pas les voir en peintures, en photo, en vrai, en couleur, en noir et blanc. 

"Rien ne va plus. Le monde dans lequel je vis et tous les gens autour de moi. Et l'inertie de mon existence qui se dérobe sous mes pas sans que je puisse l'en empêcher. Et vous savez ce que je ressens moi ? J'ai beau être dans une pièce pleine de monde et hurler comme une folle il n'y a personne qui se soucie de moi." Titanic

Facebook, en fait, c'est déprimant. Tu vois les délires des autres, de tes amis, et tu te demandes pourquoi t'en fais pas partis. Puis tu vois des petits cœurs, avec des "en couple" et tu te demandes pourquoi tu n'as pas le droit de mettre ça. Tu vois des statuts disant, j'ai 19/20 je suis majeure, j'ai mon permis... et toi t'as 7, t'as 16 ans et tu marches pour aller en ville.
Est-ce si dur que ça, de se construire la vie dont on rêve ? Est-ce réellement inaccessible ?
J'ai ris hier, comme j'avais pas ris depuis longtemps. Les larmes me sont venues. J'étais avec elles. J'ai retrouvé l'ambiance qu'on avait perdu en début d'année. J'ai eu l'espoir qu'est revenue. Ça m'a fait tellement de biens, pourquoi ces moments sont-ils si rares à trouver ? Pourquoi les gens z'arivent à rire tout le temps et moi jamais. Pourquoi ils ont des amis, ils ont d'la chance, et moi je mange des épinards le midi ?
Je ne demande pas la paix dans le monde, je ne demande pas d'avoir le prix Nobel de la paix, je ne demande pas un retour en arrière, je ne demande pas d'autres proches. J'ai juste 3 petites demandes.

mercredi 23 mars 2011

Nettoyer les vitres, c'est un bon moyen de s'occuper.


Il fait beau, les portes sont grandes ouvertes et la musique dans les oreilles, tu te dis qu'on est entré dans le printemps. Les TPE blancs se sont bien passés, il n'y a rien qui irait mal.
Je savais qu'il ne fallait pas grand chose pour être malheureuse. J'ai compris qu'il ne fauit pas grand chose pour être heureuse non plus.
Un gros paquet de bonbons en se demandant par lequel commencer, un fou rire en classe à en avoir mal au côté, deux compliments au détour d'une conversation, pas de mauvaises notes dans une journée, de la bonne musique dans les oreilles, des bonnes nouvelles pour tes proches, n'importe quoi, je sais pas moi.
Mais j'ai compris aussi qu'il faut profiter de ces moments. 
Car quand on dit que ces moments sont "précieux", c'est parce qu'ils sont rares, très rare. Alors il faut prendre ce qu'il vient, ce qu'il va, faire ce qu'on peut avec ce que l'on a et se donner la fond dans les journées qui le méritent.

mardi 22 mars 2011

So much memories.


C'était marrant quand on s'parlait, c'était l'bon temps. On était assis à côté, on s'taisait puis on s'marrait. C'était drôle aussi de dire des conneries et de voir alors la fatalité sur ton visage comme si je ne savais dire que ça. Enfin t'étais pas mal non plus quand tu parlais. Ça faisait passer l'temps, c'était agréable. Mais tout ce qui est bien est court, et ce depuis toujours. Alors ça a changé. Tu m'as dit que c'était dommage, que tu voulais pas, qu'on devait quand même s'quitter pour en parler au passé. J'espère que c'est vraiment ce que tu as pensé, quand tu as dit que c'était triste, parce que pour moi c'était marrant d'être là à côté de toi et d'parler de tout et de rien. A raconter des conneries pour voir la fatalité sur ton visage comme si je ne savais dire que ça. C'était marrant quand on s'parlait, c'était le bon temps. 

Dès fois, on a juste envie de commencer autre chose


Je ne sais pas l'envie qui me prend d'écrire ce blog. J'en avait un très bien, j'écrivais ce que je voulais et j'embêtais personne, parce que personne ne me lisait. Et dire ces adieux à un blog, c'est pas si facile que ça, parce que dès fois t'es vraiment fière de tes articles ! :D Cependant, dès fois t'as envie de changement, alors tu changes, rien que pour toi même, même si les autres ne s'en aperçoivent pas. Moi ça commencer avec ce blog. 
Je me demande combien sont dans ce même cas, combien de personnes ne sont lus par personne ?